La frustration monte alors que des Canadiennes et Canadiens doivent annuler leur voyage faute d’avoir reçu leur passeport à temps, sans parler de toutes les autres personnes qui font les frais de la mauvaise gestion des bureaux de Service Canada partout au pays.
Les membres de l’Alliance de la Fonction publique du Canada travaillant pour Service Canada dénoncent le manque de prévoyance de l’employeur. Les interminables files d’attente et l’incapacité de joindre le personnel des centres d’appels ont créé un milieu de travail hostile.
« Nous souhaitons prioriser les demandes en fonction des besoins. Les gens qui attendent leur chèque de pension ou d’assurance-emploi devraient passer en premier, mais l’employeur ne le permet pas. Il empêche nos membres de servir convenablement la population canadienne », s’indigne Crystal Warner, vice-présidente exécutive nationale du Syndicat de l’Emploi et de l’Immigration du Canada.
« Les gens sont frustrés des longues files et des renseignements erronés sur les temps d’attente, ce qui pourrait créer un milieu de travail dangereux pour le personnel de Service Canada, affirme Kevin King, président national du Syndicat des employées et employés nationaux. Nous nous attendons à ce que le gouvernement prenne des mesures concrètes pour réduire les temps d’attente et garantir la sécurité du personnel et de la clientèle pendant cette période sans précédent. »
Le Syndicat de l’Emploi et de l’Immigration du Canada et le Syndicat des employées et employés nationaux – deux Éléments de l’AFPC –, représentent plus de 2 500 fonctionnaires qui servent les Canadiennes et Canadiens d’un bout à l’autre du pays via Service Canada.
Renseignements :
Crystal Warner, vice-présidente exécutive nationale du SEIC
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Aurélie McDonald, agente de communication et de recherche du SEN
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