Le SEIC souligne la Journée internationale des personnes handicapées

 

La Journée internationale des personnes handicapées (JIPH), qu’on souligne chaque année le 3 décembre, a été instaurée par les Nations Unies.

 

C’est pour nous toutes et nous tous l’occasion de déterminer comment garantir que nos interactions quotidiennes et nos mouvements sociaux sont inclusifs pour les personnes qui sont handicapées et dont les façons de travailler, de vivre et de se divertir diffèrent souvent du reste de la population.

 

Il ne faut surtout pas oublier que de nombreuses incapacités ne sont pas visibles ou pas faciles à reconnaître. Par exemple, au Canada, deux incapacités les plus courantes sont celles qui sont liées à la douleur chronique et à la santé mentale.

 

Les personnes handicapées sont souvent ignorées (intentionnellement ou non) et leurs besoins sont souvent les derniers à être pris en compte. Elles sont tenues à l’écart, pas à cause de leur incapacité, mais à cause des obstacles et du manque d’accessibilité.

 

  • Selon un sondage mené en 2021, 73 % des Canadiens ayant des incapacités disent avoir rencontré au moins un obstacle au cours des deux dernières années. Ces obstacles sont notamment liés à l’accès aux modes de transport, aux technologies de l’information et aux communications.

 

  • Quatre travailleurs handicapés sur dix n’ont pas obtenu les mesures d’adaptation en milieu de travail qu’ils avaient demandées afin de pouvoir participer pleinement aux activités professionnelles, selon l’Enquête canadienne sur l’incapacité.

 

  • Les personnes handicapées qui sont racisées, Autochtones, membres de la communauté LGBTQ2+, immigrants récents et de sexe féminin se heurtent à davantage d’obstacles en raison de leur expérience intersectionnelle de la discrimination. Par exemple, les membres de groupes marginalisés sont victimes d’inégalités en matière de santé, ce qui peut générer des incapacités ou les aggraver, et nuire à leur capacité à participer à la société.

 

Le SEIC appuie clairement l’inclusion et la responsabilisation des personnes handicapées. L’inclusion et l’acceptation permettent de créer un environnement propice à l’épanouissement de l’ensemble des travailleur-se-s et des syndiqué-e-s au sein de notre communauté, afin de contribuer à titre de membres actif-ve-s de notre syndicat.