Le 8 mars est la Journée internationale des femmes, un événement mondial visant à souligner les réalisations sociales, économiques, culturelles et politiques des femmes. La journée est également un appel à l’action pour poursuivre le combat pour l’égalité des genres.
Le thème de la Journée internationale des femmes de 2022 est « L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable » ou Break the Biais en anglais. Qu’ils soient délibérés ou inconscients, les préjugés empêchent les femmes d’aller de l’avant. Cela s’avère plus particulièrement pour les femmes qui font face à des préjugés ou à une discrimination accrus parce qu’elles sont racialisées, autochtones, membres de la communauté LGBTQ2+ ou handicapées.
Au cours de la dernière année au Canada, nous avons gagné le combat que nous menions depuis plusieurs décennies pour obtenir des services de garde accessibles, abordables et de qualité lorsque le gouvernement fédéral a conclu des accords avec chaque province et territoire en vue de créer un programme de garde d’enfants national à 10 $ par jour. Même si cet accès à des services de garde abordables bénéficie autant aux hommes qu’aux femmes, il constitue une étape importante vers l’égalité des genres et l’avancement des femmes sur le marché du travail. Des études ont montré que l’accès à des services de garde abordables améliore la sécurité économique des femmes et réduit la pauvreté et les écarts salariaux. L’Ontario, sous le leadership des Conservateurs de Doug Ford, est la seule province à ne pas avoir signé d’entente. Il faut poursuivre notre combat pour les services de garde en Ontario afin d’en faire un véritable réseau national.
Au sein du SEIC, les femmes activistes continuent de demander et d’apporter des changements. Lors du Congrès national du SEIC en 2021, les délégués ont voté pour garantir automatiquement un statut de délégué à tous les membres du Comité national pour la condition féminine lors des prochains congrès. Les délégués au Congrès ont également voté pour la résolution C‑1, selon laquelle le SEIC devrait inciter les employeurs à offrir des modalités de travail souples, une formation et un processus confidentiel aux employées victimes de violence conjugale. Cette résolution avait été présentée lors de la Conférence nationale sur la condition féminine de 2017.
En tant que vice-présidentes nationales du SEIC à la condition féminine, nous avons siégé aux comités nationaux sur l’équité récemment formés dans les trois ministères. Grâce à ces comités, nous pouvons présenter des problèmes ou des obstacles qui touchent plus particulièrement les femmes dans leurs milieux de travail.
Même si nous faisons de grands progrès, il reste encore beaucoup à faire. Les conflits mondiaux, les changements climatiques et la relance post-pandémie alourdissent le fardeau des femmes. Elles doivent être à l’avant-plan alors que le monde, et le Canada, affrontent ces crises.
Nous encourageons tous nos membres à participer aux événements de la JIF qui se dérouleront un peu partout au Canada.
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Jodi MacPherson - Vice-présidente nationale à la condition féminine – Région de l’Est
Lynda MacLellan - Vice-présidente nationale à la condition féminine – Région de l’Ouest