Journée internationale des droits de l’homme – 10 décembre

Le SEIC commémore aujourd’hui cette journée de 1948 ou l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la Déclaration universelle des droits de l’homme.

 

Ainsi, le 10 décembre, nous faisons le point de la situation au chapitre des droits de l’homme au Canada et dans le reste du monde. Les Nations Unies ont publié la déclaration suivante : [traduction] « La COVID-19 met à l’épreuve les sociétés, les gouvernements, les collectivités et les individus. C’est le moment d’afficher notre solidarité et notre coopération pour combattre ce virus et atténuer les effets souvent involontaires des mesures visant à en enrayer la propagation. »

 

En tant que syndicat, nous continuons à appliquer ce principe en encourageant la sensibilisation et le militantisme au sein du SEIC à propos des problèmes d’équité que vivent les membres issus des collectivités métisses et inuites et des Premières Nations, les membres handicapés ou membres de la communauté LGBTQ2+ ou d’une minorité raciale et les femmes.

 

Depuis quelque temps, les femmes vivent des problèmes majeurs au quotidien. La pandémie de COVID-19 a créé des situations comme la mise en quarantaine, les fermetures d’écoles et d’autres restrictions imposées aux déplacements, qui visent à enrayer la propagation du virus. Cela a créé des problèmes pour les employées, par exemple pour obtenir un « autre congé payé » (code 699), et ainsi amplifié leur niveau de stress et d’anxiété et leur impression de faire l’objet de discrimination.

 

Les membres d’une minorité raciale ont connu leur part de discrimination systémique, qui est la cause principale du stress chronique et toxique, et qui est à l’origine des facteurs sociaux et économiques exposant davantage à la COVID-19 certains membres de groupes raciaux et ethniques minoritaires. Par ailleurs, les membres de la communauté asiatique pourraient vivre une plus grande anxiété et davantage de stress en raison de la progression du racisme anti-asiatique lié à la pandémie.

 

En outre, selon les Nations Unies, la pandémie représente une grave menace pour la santé des peuples autochtones du monde entier. Les membres des collectivités métisses et inuites et des Premières Nations ont déjà du mal à accéder aux soins de santé, sont davantage touchés par les maladies (transmissibles ou non), et ont difficilement accès aux services essentiels, ainsi qu’aux mesures sanitaires et à d’autres mesures préventives clés.

 

Les inégalités sociales ont été amplifiées, et la communauté LGBTQ2+ est confrontée à un nombre croissant de difficultés et d’obstacles. Les personnes noires, autochtones, racialisées ou handicapées faisant partie de cette communauté subissent une combinaison d’inégalités.

 

Un sondage de Statistique Canada révèle ceci à propos de l’impact de la COVID-19 sur les personnes handicapées : plus du tiers des participants ayant des problèmes de santé ou un handicap disent avoir perdu leur emploi ou vu leurs heures de travail réduites durant la pandémie. Les personnes handicapées qui interagissent avec plusieurs prestataires de soins/aidants risquent plus de contracter la COVID-19, parce qu’ils y sont davantage exposés. Même avant la pandémie, les personnes handicapées se heurtaient déjà à de nombreux obstacles, souvent au quotidien.

 

Lorsque les droits de la personne ne sont pas respectés ou pas compris, les abus comme la discrimination, l’intolérance, l’injustice et l’oppression persistent. Chaque personne a le droit de ne subir aucune discrimination au sein de sa collectivité et de son milieu de travail.

 

En cette Journée internationale des droits de l’homme, chacun de nous doit rappeler l’importance de ces droits pour tous.

 

Les droits de la personne sont universels.

 

Solidairement,

 

Sebastian Rodrigues

Vice-président national aux droits de la personne, SEIC et président du Comité des droits de la personne et des relations interraciales