21 mars : Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale

Le 26 octobre 1966, les Nations Unies proclamaient le 21 mars de chaque année la « Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale ». À cette date, en 1960, des policiers avaient ouvert le feu et abattu 69 personnes lors d’une manifestation pacifique de lutte contre l’apartheid qui avait lieu à Sharpeville, en Afrique du Sud.

 

Au Canada, cette date est une occasion de réfléchir au fait que malgré certains progrès, les Noirs, les Autochtones et les personnes racialisées se butent encore quotidiennement au racisme et à la discrimination. Dans la fonction publique, les travailleurs racialisés subissent toujours de la discrimination et du racisme systémique au travail.

Tout au long de la pandémie de COVID-19, le racisme à l’endroit des Asiatiques, des Noirs, des Autochtones et d’autres communautés racialisées a atteint un sommet. Ce sommet témoigne du racisme ravivé envers les populations marginalisées. Des groupes suprémacistes blancs d’extrême droite utilisent la pandémie comme prétexte pour relever d’un cran leur mobilisation, comme nous l’avons constaté avec l’occupation d’Ottawa et d’autres événements qui ont perturbé des collectivités de tout le pays.

Nous devons ensemble éliminer toutes les formes de discrimination raciale, d’injustice, de racisme systémique et de haine, afin de construire un monde respectueux et sécuritaire où chacun bénéficie d’un accès équitable qui lui permet de contribuer concrètement à toutes les facettes de la société. Nous devons compter sur une collaboration et une entraide mondiales et locales, et non sur la division. Notre syndicat peut jouer un rôle essentiel dans la lutte contre la haine et la peur au Canada et à l’étranger.

Le SEIC appuie fermement les Noirs, les Autochtones et les membres racialisés qui subissent du racisme. Nous mettons les ministères au défi de prendre des mesures concrètes pour lutter contre le racisme systémique dans nos lieux de travail. À Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC), nous travaillons avec nos membres racialisés au dépôt d’un grief de principe sur le racisme systémique, et nous nous prononçons dans les médias. En outre, nous nous employons à dresser un plan de lutte contre le racisme, de façon à intégrer des principes anti-racistes à notre travail syndical.

LES MEMBRES PEUVENT AGIR

Informez-vous des meilleurs moyens d’agir pour contester des gestes racistes et soutenir les personnes ou les groupes touchés. Décriez les manifestations racistes comme les blagues, les allusions, les graffiti ou les injures.

  • Secouez votre lieu de travail en dénonçant ses politiques et pratiques racistes et discriminatoires.
  • Remettez-vous en question. Demandez-vous de quelle façon la discrimination pourrait influencer certaines de vos présomptions.
  • Devenez un allié. Un allié est une personne qui appuie activement des groupes racialisés aux prises avec des difficultés. Cette solidarité contribue à resserrer les liens dans le lieu de travail.

 

Ressources 

 

Message d’Audrey Azoulay, directrice générale de l’UNESCO

« La différence est source de richesse et de force. La diversité des humains et des civilisations humaines est ce qui rend le monde plus beau. »

 

Sarita Censoni, représentante des femmes – groupes raciaux visibles, Comité sur les droits de la personne et les relations interraciales, SEIC

Riaz Ahamed, représentant des hommes – groupes raciaux visibles, Comité sur les droits de la personne et les relations interraciales, SEIC