Pourquoi est-il urgent que chacun s’attaque à la violence fondée sur le sexe?
Environ tous les six jours, au Canada, une femme est assassinée par son partenaire intime.
De toutes les formes de violence faite aux femmes, les répercussions de la violence conjugale coûtent à elles seules 7,4 milliards de dollars aux Canadiens.
Les enfants qui sont témoins de violence à la maison ont deux fois plus de troubles psychiatriques que ceux qui grandissent dans des foyers non violents.
Le 6 décembre, Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes, nous nous réunissons pour commémorer la tragédie de l’École polytechnique de Montréal qui a frappé le pays il y a plus de 30 ans. Nous réfléchissons aussi au fait troublant que la violence fondée sur le sexe demeure une réalité quotidienne.
La violence fondée sur le sexe avait déjà atteint un sommet, et les statistiques démontrent que la COVID‑19 a provoqué une hausse marquée.
Nous reconnaissons que les taux de violence sont exagérément élevés chez les femmes de couleur, les femmes et les fillettes autochtones, les femmes handicapées et les femmes des communautés LGBT2Q+.
Cette violence se fait souvent sentir sur leur santé physique, sexuelle et reproductive. Elles peuvent souffrir de problèmes de santé mentale et avoir du mal à participer à des activités socioéconomiques, créant ainsi des lacunes dans nos milieux de travail et dans nos collectivités.
La Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes a lieu le 6 décembre, soit dans la période des 16 jours d’activisme contre la violence fondée sur le sexe comprise entre le 25 novembre et le 10 décembre. Maintenant, et plus que jamais, nous vous demandons de participer à notre #SEIC16 jours d’activisme. La violence fondée sur le sexe touche tout le monde. Nous avons tous un rôle à jouer pour la combattre et prendre des mesures efficaces afin que les tragédies quotidiennes, comme celle de l’École polytechnique de Montréal, ne se produisent plus jamais.
C’est par l’activisme que nous arrivons à exiger de notre gouvernement qu’il agisse, et nous devons continuer de nous organiser pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe.
Bien que ce soit un temps pour nous rappeler des vies emportées par la violence, c’est aussi un temps pour agir.
Veuillez distribuer ce message à grande échelle, visiter notre site Web https://www.seic-ceiu.ca/16jours et encourager tout le monde à prendre des mesures pour que cesse la violence faite aux femmes.
En toute solidarité,
Le Comité national sur la condition féminine