#SEIC16Jours d'Activisme

Les 16 jours d'activisme contre la violence fondée sur le sexe sont une campagne internationale annuelle qui débute le 25 novembre, Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, et se poursuit jusqu'au 10 décembre, la Journée internationale des droits de la personne.

 

Lis notre déclaration ci-dessous.

Clique sur le calendrier pour voir nos actions interactives :

 


Pourquoi est-il urgent que chacun s’attaque à la violence fondée sur le sexe?

 

Parce qu’elle coûte des vies. En 2023, 205 femmes et jeunes filles ont été violemment tuées, principalement par des hommes. Une femme ou une jeune fille est tuée toutes les 48 heures.

 

Les répercussions de la violence fondée sur le sexe coûtent 7,4 milliards de dollars aux Canadiens.

 

Les enfants qui sont témoins de violence à la maison ont deux fois plus de troubles psychiatriques que ceux qui grandissent dans des foyers non violents.

 

La violence entre conjoints peut se transposer en milieu de travail et menacer la capacité des femmes à préserver leur indépendance économique. Dans une étude, plus de la moitié (53 %) des répondants à l’étude ayant subi de la violence conjugale disent qu’au moins un acte violent s’est produit sur leur lieu de travail ou à proximité de celui-ci. Près de 40 % des victimes de mauvais traitements disent qu’elles ont eu de la difficulté à se rendre au travail par la suite, et 8,5 %, que cela leur a fait perdre leur emploi. 

 

Le 6 décembre, Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes, nous nous réunissons pour commémorer la tragédie de l’École polytechnique de Montréal qui a frappé le pays il y a plus de 30 ans. Ce jour-là, 14 femmes ont été tuées simplement parce qu’elles étaient des femmes. Nous réfléchissons aussi au fait troublant que la violence fondée sur le sexe demeure une réalité quotidienne.

 

Nous reconnaissons que les taux de violence sont exagérément élevés chez les femmes racisées, les femmes et les jeunes filles autochtones, les femmes handicapées et les femmes des communautés 2SLGBTQIA+.

 

Cette violence a souvent une incidence sur leur santé physique, sexuelle et génésique. Elles peuvent souffrir de problèmes de santé mentale et avoir du mal à participer à des activités socioéconomiques, ce qui crée des lacunes dans nos milieux de travail et nos collectivités.

 

Maintenant plus que jamais, nous vous demandons de participer à notre #SEIC16jours d’activisme. La violence fondée sur le sexe touche tout le monde. Nous avons tous un rôle à jouer pour la combattre et prendre des mesures efficaces afin que les tragédies quotidiennes, comme celle de l’École polytechnique de Montréal, ne se produisent plus jamais.

 

C’est grâce à l’activisme que nous pouvons exiger de notre gouvernement qu’il agisse, et nous devons continuer de nous organiser pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe.

 

Bien que ce soit le moment de nous rappeler les vies perdues à cause de la violence, c’est aussi le moment d’agir.

 

Nous vous demandons de distribuer ce message à grande échelle et d’encourager tout le monde à agir pour que cesse la violence fondée sur le sexe.

 

En toute solidarité,

Le Comité national sur la condition féminine